Le mal des montagnes apparait six heures environ après l'arrivée en haute altitude et il dure en général entre 48 et 72 heures.
La baisse de la pression atmosphérique entraine une chute du taux d'oxygène dans l'air. Celui-ci diminue d'un quart dès 2000 mètres et progressivement à mesure que l'on monte.
La quantité d'oxygène transportée par le sang aux organes s'en trouve diminuée. Ce phénomène appelé hypoxie peut être surmonté par le corps qui augmente sa production de globules rouges. Mais, chez certains sujets sensibles ou si l'ascension est soudaine, entre 2000 et 3000 mètres par exemple, des symptômes peuvent apparaitre.
Le mal des montagnes se manifeste (ou pas) de différentes façons et avec une intensité variable d'une personne à l'autre et selon la rapidité de l'ascension. Les symptômes communs sont :
Les personnes concernées par ces manifestations doivent être surveillées, car leur état peut s'aggraver et déboucher sur des complications parfois fatales.
Si les symptômes sont sévères, il importe de contacter un docteur en urgence et de descendre de plusieurs centaines de mètres, à une altitude plus tolérable pour le patient.
Car celui-ci est exposé à un œdème cérébral ou pulmonaire pouvant mener à un coma et entrainer la mort dans 40 à 50% des cas.
Les symptômes d'un œdème pulmonaire sont : un essoufflement même au repos, une forte toux, des sécrétions rosées, une oppression thoracique et un pouls accéléré.
Dans le cas d'un œdème cérébral, la personne peut présenter des maux de tête frontaux, des problèmes de coordination et des comportements irrationnels.
Les femmes enceintes et les personnes touchées par certaines affections comme l'insuffisance respiratoire ou cardiaque, les antécédents de thromboses ou de maladie sanguines, l'épilepsie, le diabète insulinodépendant, les troubles psychiques, doivent éviter les hautes altitudes.
Les personnes sujettes au mal des montagnes peuvent empêcher son apparition en prévoyant une ascension lente, idéalement en montant de 300 mètres par jour ou en restant deux nuits consécutives au même endroit lorsque la progression est de 600 à 900 mètres.
Suivre un traitement de prévention tel que le Diamox permet également de mieux s'adapter à l'altitude. A prendre avant le départ et durant les cinq premiers jours du séjour, il modifie l'acidité du sang de façon à améliorer la fonction respiratoire. Boire de grandes quantités d'eau (trois à quatre litres) est également indiqué.
Pour évaluer sa sensibilité à l'altitude (avant un trek par exemple), il est possible de faire un test d'hypoxie pour mesurer les conséquences sur l'organisme d'une baisse d'oxygène dans le sang. La personne doit respirer un gaz à 11,5 % d'oxygène au repos puis durant l'effort.
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